mardi 27 juillet 2010

La chaloupe et son équipage à la peine...

Pour terminer cette trop courte "histoire" de la chaloupe sardinière
qui peut paraître un peu "image d'épinal"
modifié "décor de chez Henriot"
il n'est pas inutile de préciser que ces si jolis bateaux
étaient l'outil de travail des pêcheurs
qui sortaient en mer pour nourrir leur famille
et procurer du travail à toutes celles et tous ceux
qui dépendaient de ce qu'ils remonteraient dans leurs filets.
C'est ainsi qu'en 1910, entre Camaret et Le Croisic
on dénombrait 3700 bateaux, environ 20 000 marins
qui approvisionnaient l'industrie sardinière
forte d'environ 30 000 soudeurs et ouvrières.





On l'a rappelé plus haut la pêche à la sardine
ne durait que quelques mois,
le reste du temps, une grande partie de l'année
même si l'on enlève les périodes de très mauvais temps,
les bateaux sortaient et les pêcheurs posaient leurs filets...





Les pertes de matériel et les naufrages n'étaient pas rares
sur les lieux de pêche ou,
comme à Audierne sur le chemin du retour.



La barre du port d'Audierne a souvent causé
la perte de bateaux et de leur équipage
malgré la mobilisation de la chaloupe des sauveteurs.

Par mauvais temps l'entrée du port ne souffre aucune mauvaise manoeuvre,

le bateau lofe et c'est la fin...

Celui-ci va passer...


Celui-là va casser
sous les yeux de la population amassée sur la digue et sur la grève.

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