vendredi 25 janvier 2008

Le début des recherches

La mairie de Plouhinec m'a communiqué rapidement les coordonnées de deux contacts, ceux de monsieur Adrien Kerloc'h, le président des anciens combattants de Plouhinec et de monsieur Henri Cabillic. A ce jour je n'ai pas réussi à joindre monsieur Cabillic. Monsieur Kerloc'h m'a beaucoup aidé.

C'est lui qui m'a envoyé la liste des "marins pêcheurs envoyés par le fond par les boches", c'est l'inscription que porte le monument aux morts de Plouhinec, elle est choquante en 2008, mais elle indique aussi l'émotion soulevée par ce massacre qui voyait disparaître en quelques instants 20 marins pêcheurs laissant 43 orphelins.



C'est également lui qui m'a donné les coordonnées de monsieur Jean-Jacques Doaré, historien local qui a écrit un livre sur la 2ème guerre mondiale dans le Cap Sizun et qui travaille sur un autre portant sur la 1ère guerre mondiale.

Ses recherches sont en cours et c'est par lui que j'ai su deux choses, les bateaux coulés étaient de Poulgoazec et ils s'appelaient "La providence de dieu" et "Jolie brise"



Partant de ces renseignements il fallait rechercher des témoignages des descendants possibles des marins pêcheurs coulés par ce sous-marin.



Les nombreux coups de téléphone ont débouché sur quelques pistes intéressantes. Avant d'en faire le tour il m'a semblé nécessaire d'enrichir mes connaissances sur les conditions de travail de mon grand-père et des ses compagnons...

... dont voici les noms, tels qu'ils ont été inscrits sur le monument aux morts de Plouhinec.


jeudi 24 janvier 2008

Mon grand-père Canévet...

Voilà ce qu'il me reste des nombreux récits de mon père au sujet de la disparition de son père en 1917.

Le commandant du sous-marin qui avait envoyé les bateaux de pêche par le fond était le descendant de protestants français chassés par Louis XIV après la révocation de l'Edit de Nantes, un certain Von quelquechose, mais, devenu amiral, il se trouvait à Brest en avril 1941 quand l'hôtel Continental a été bombardé par les avions alliés qui essayaient de couler les cuirassés allemands Gneisenau et Schamhorst réfugiés dans la rade abri.
Bien fait...

Mon père nous disait aussi que l'on avait entendu le canon de la côte...
Il avait sans doute donné la date exacte et même le nom du bateau mais j'avais déjà oublié cela.

Depuis quelque temps je voulais complèter cette histoire, avant que ma mémoire me lâche.
Par où commencer?
Internet devait me donner au moins des pistes, en multipliant les mots d'entrée de mes recherches j'allais bien un jour ou l'autre par tomber sur des renseignements plus précis...
J'ai fini par m'adresser à la mairie de Plouhinec, berceau de la famille Canévet, là où était né Louis Canévet le 9 décembre 1872.

jeudi 17 janvier 2008

POULGOAZEC 1917

Au large des côtes du Finistère croisent les sous-marins allemands qui empêchent les cargos américains d'atteindre les ports de Brest, Lorient ou Saint-Nazaire et Nantes...
Depuis quelques temps les pêcheurs de Poulgoazec ont reçu des avertissements de l'équipage de celui qui surveille la baie d'Audierne.
La guerre sous-marine est devenue une priorité du Kaiser, les ordres ont été durcis: "plus un bateau quelque soit son tonnage ne sera toléré dans les zones côtières"
On dit d'ailleurs, et cela explique un peu cette nouvelle rigueur, qu'au début de l'année un bateau de pêche de l'île d'Yeu a attaqué et qu'il aurait même coulé un sous marin.
Le commandant du sous-marin précise qu'il va être remplacé et que le nouveau commandant exécutera les ordres à la lettre.

samedi 12 janvier 2008

Pas facile de se lancer...

Un blog c'est, paraît-il, pour communiquer,

échanger, se faire connaître,

en créant celui-ci je dois accepter ces côtés inévitables,

mais je voudrais qu'il me serve surtout

de mémoire que je pourrai consulter de temps en temps

comme on recherche dans une boîte à souvenirs,

une boîte dans laquelle je pourrai,

au fil des jours, ranger mes découvertes:

- un article intéressant,

- un livre, un film, un évènement,

- les résultats de quelques recherches.